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On s’aime à la folie, passionnément, nous nous sentons bien aimé.e, nous nageons dans un océan de bonheur que rien ne pourrait ternir et pourtant…

La dépendance affective est un des principaux fléaux de la vie amoureuse provoquant des dégâts pour les deux parties de la relation : celles et ceux qui en sont atteints et les personnes qui la subissent.

Parce qu’ils manquent de confiance en eux, beaucoup d’individus préfèrent être mal accompagnés plutôt que seuls et vivent parfois les pires tourments dans une relation faussée au départ. Si tout amoureux est dépendant de l’être aimé, il y a toutefois certaines limites ; une sorte de point de non-retour, où l’on bascule dans le cercle vicieux de la dépendance affective… ou pas !

 

La dépendance affective : une relation déséquilibrée

 

En effet, l’amoureux « normalement » dépendant vit bien les séparations ; il ne redoute pas d’être abandonné à la moindre turbulence relationnelle et prend plaisir à consacrer du temps à ses relations (amis, famille) et à ses loisirs personnels. En revanche, pour le dépendant, l’histoire se déroule autrement. Attachement de longue date, couples fraîchement formés ou célibataires, notons que la dépendance affective n’a ni carte d’identité ni passeport et dépasse, bien des frontières. De petits oublis envers soi, au manque de respect de soi pour des choses absolument banales ; il y a comme un vent de mépris qui s’installe progressivement au coeur du quotidien, de celui ou de celle qui se trouve être en dépendance.

 

Ta stabilité intérieure est le gage de ton équilibre. Lorsque tu perds le fil, c’est qu’elle est mise à mal ; ne te laisse pas déstabiliser, bannis tout comportement qui l’entrave. LEQDS

 

Des concessions aux interdictions

 

Balayant d’un revers nos limites et nos repères, sans crier gare, derrière les sourires de façade, quand l’étau se resserre, c’est difficilement supportable. Cela commence souvent par un coeur qui bat la chamade, puis nous nous engageons corps et âme pour vivre la passion.

Absence d’estime de soi et de confiance en soi, l’histoire le dira… En attendant, on se laisse happer par l’amour « véritable » qui vient colmater nos manques avec l’espoir parfois inconscient, de compléter notre moitié ! C’est fort, rapide, on s’attache souvent très vite et les petites concessions se transforment de jour en jour, en une somme d’interdictions. Les « non » catégoriques cèdent leur place aux « oui », sans bouger un sourcil.

L’abdication se fond dans l’étau car plus le temps passe et plus on s’oublie. Pris.e dans le piège qui se resserre, nous nous accrochons pourtant à notre autre malgré la douleur, ravalant les non-dits, encaissant dans un silence religieux, le poids d’insupportables maux.

 

Le bourreau a toujours une victime et la victime, un bourreau. Sans sa victime, le bourreau n’existe pas, sans son bourreau, la victime n’existe plus en tant que telle ; ne deviens jamais complice de ce cercle infernal avilissant, sors de la spirale qui ne fait que t’étourdir. LEQDS

 

 

Crises de plus en plus fréquentes, confiance brisée, absence de libre arbitre, jalousie excessive, anxiété, peur infondée, incapacité de prendre ses décisions seul.e, isolement social, amical, familial : comment dire STOP à la dépendance affective afin de bien vivre ses relations à l’avenir ?

 

Les symptômes de la dépendance affective : les alertes

 

 

L’inaptitude à être heureux.se seul.e

C’est souvent le signe le plus évident de la dépendance affective. Incapable de rester célibataire ou sans amis à vos côtés, vous ne concevez pas le bonheur en solo. Rien de plus angoissant que de rester seul.e avec vous-même : la recherche de compagnie ou entamer une nouvelle relation devient une obsession pour combler le vide que vous ressentez.

Les prises de décision dépendent de l’approbation de votre moitié

Vous ne décidez plus par vous-même, préférant vous en remettre à votre conjoint, pour un oui, ou un non. L’atmosphère devient pesante, vous vous sentez de moins en moins capable d’être vous-même. De l’incapacité à défendre vos propres intérêts, ou à poser vos propres limites, votre indice de confiance amorce une chute libre, sans parler de l’estime de soi qui fond comme neige au soleil.

La moindre petite séparation se transforme en inquiétude, en peur

Il ou elle vous manque, vous ressentez son absence comme un déchirement. Vous finissez par vous sentir mal, lorsque votre moitié passe du temps avec d’autres personnes. Le sentiment d’abandon se manifeste à l’image du vide intérieur qui creuse l’abdomen, quand ce n’est pas le coeur qui s’accélère, ou la gorge qui se serre. La simple idée d’être seul.e provoque de l’anxiété.

La perte de l’affirmation de soi

Vous avez de plus en plus de mal à savoir exactement ce que vous voulez. Vous ne savez plus ce que vous aimez, vous vous détachez de vos passions et bien souvent, vous n’en avez d’ailleurs plus car tout votre monde tourne autour de votre autre. Impossible faire quoi que ce soit sans lui ou sans elle, vous avez besoin d’être accompagné.e. En dépit des tentatives de rapprochement, le gouffre se creuse…

L’appauvrissement de soi

Moins de relations extérieures, moins de contacts, moins d’échanges, vous vous enfermez dans votre tour d’ivoire. Plus on trouve dans l’autre sa complétude, plus on se perd, car l’autre n’est qu’un objet venant compléter nos manques et nos besoins. La dépendance alimente la dépendance et c’est ainsi qu’elle grossit ; voilà, vous finissez par vous sentir transparent.e, inutile.

La culpabilité

Vous vous sentez coupable de ne pas répondre favorablement aux demandes de votre amour et vous culpabilisez. Vous n’aimez pas certaines activités, et pourtant, vous acceptez par peur de déplaire ou de ne plus vous sentir aimé.e. Vous acceptez tout, vous n’arrivez plus à dire non et vous sentez que vous vous enfoncez. Vous évitez tout désaccord par peur des conflits, d’être rejeté.e.

Le partenaire sur un piédestal

Votre autre est le ou la meilleure ! Vous vantez ses qualités, ses mérites, en long en large et en travers, à qui veut bien l’entendre. Il ou elle, est absolument incroyable, une perle d’une rareté absolue et vous vous demandez au passage, ce qu’il ou elle, peut bien vous trouver. Vous ne voyez plus que par votre moitié, sans elle vous n’êtes rien, vous lui devez presque tout ; c’est un dieu ou une déesse siégeant sur un trône…

Un besoin de nouvelles de l’autre en continu

Vous multipliez les appels, sms, emails… et vous guettez frénétiquement une réponse de sa part. Une attitude fréquente surtout au début d’une relation, mais que vous n’arrivez pas à dépasser. C’est une façon de le ou la garder « sous votre aile » : croyant ne pas pouvoir vous passer de votre amour, vous l’empêchez inconsciemment d’accéder à une indépendance pourtant saine. Vous faites tout pour retenir l’élu de votre coeur auprès de vous, en conservant un lien durant les périodes d’absence. 

La peur d’être trompé.e

Sans raison valable ni apparente, vous êtes dans la suspicion permanente. Il vous arrive de céder à vos pulsions en regardant son téléphone, ses emails, voire en épiant ses moindres faits et gestes. Vous vous sentez en insécurité permanente dans votre relation. Vous déployez votre énergie, à chercher le moindre indice, la moindre fausse note, le moindre faux pas. Vous vous transformez en détective car vous êtes persuadé.e que votre moitié est infidèle ; Sherlock Holmes est sur le qui-vive !   Si vous vous êtes reconnu.e dans plusieurs de ces alertes, vous pouvez considérer que vous avez une certaine tendance à la dépendance…

 

 

Mais comment sortir de la dépendance affective ?

 

 

Si reconnaître que l’on souffre de dépendance affective est une première étape importante, c’est aussi un tremplin pour aller vers des jours meilleurs ! Et pour commencer, vous ne devez pas vous arrêter là. Apprenez à vous retrouver vous-même, prenez du temps pour vous recentrer, et apprenez surtout à vous aimer. ICI

Choyez votre estime de vous ! Votre entourage vous trouve sûrement beaucoup de qualités, apprenez à les apprivoiser, à reconnaître votre vraie valeur, sans vous comparer ni vous définir par rapport aux autres.

Une relation amoureuse n’est jamais là pour combler le manque affectif que vous pouvez ressentir. Pour dire STOP à la dépendance affective, apprenez à trouver en vous ce que vous cherchez désespérément auprès des autres : soyez une des sources de votre bonheur plutôt que d’aller le chercher auprès de votre entourage.

 

 

Tu es la clé, nous sommes la clé de nous. Arrête de chercher à l’extérieur ce qui est déjà en toi. Plus tu cherches au loin, plus tu t’éloignes de toi ; débarrasse-toi de ta carapace afin d’accéder à tes vérités. LEQDS

 

 

10 conseils pour vaincre la dépendance affective

 

Après une certaine prise de conscience de vos zones de vulnérabilité, voici 10 conseils pour vous aider à modifier votre comportement afin de vous épanouir pleinement dans votre vie.

1- Commencez par lister tout ce que vous avez accompli dans votre vie, sans l’aide de personne et sans négliger le moindre détail. Rafraîchissez-vous la mémoire afin de vous mettre dans une excellente dynamique.

2- Au quotidien, prenez des initiatives sans demande de conseil ni de validation. Lancez-vous de petits défis. Seul.e, maître à bord, emparez-vous de la barre et dressez votre cap.

3- Sortez et voyez du monde ! Laissez-vous aller et laissez votre couple respirer. Passez plus de temps avec vos amis, ouvrez-vous aux autres. D’ailleurs, vous vous en étiez sans doute éloigné… Conservez et entretenez votre vie sociale ; tout ne doit surtout pas tourner autour de votre couple.

4- Préparez-vous des journées « 100% perso » en les consacrant à ce que vous aimez vraiment faire, sans rendre de comptes. Exit le smartphone, vivez votre vie, libre, en équilibre. Optez pour une activité qui vous passionne et mettez votre énergie au service de votre cause.

5- Ne donnez pas des marques d’affection dans le but d’en recevoir, n’attendez rien en retour et arrêtez de donner tout, tout de suite. Dans le cadre d’une nouvelle rencontre, prenez le temps de vous découvrir naturellement pour éviter les faux départs.

6- Soyez le premier ou la première à donner votre avis ; livrez-vous sincèrement au lieu d’attendre de vous relier à une certaine majorité. Exprimez-vous au risque de déplaire, soyez vous-même avant tout.

7- En couple, éviter les questions du type « Tu m’aimes ? », « Tu penses à quoi ? », « Tu étais avec qui au téléphone ? », qui expriment davantage sa dépendance ou le manque, qu’un amour véritable. Séparez-vous de vos mauvaises habitudes, apprenez à gérer votre trop- plein d’émotions à l’aide de la méditation par exemple. ICI

8- Essayez de ne pas devancer les demandes et les désirs de l’autre, mais attendez plutôt qu’ils soient formulés et demandez-vous si vous avez vraiment envie de les satisfaire. Respectez-vous !

9- Cultivez un état d’esprit positif, prenez quelques minutes chaque jour pour muscler votre mental. Moins vous déploierez de force dans la spirale des énergies négatives, plus vous vous allégerez de ce qui entrave votre pleine réalisation. Envoyez des signaux forts à votre cerveau, reprenez les commandes ! Inspirez-vous de l’auto-suggestion, exercez-vous à la méthode Coué : «  tous les jours et à tous points de vue, je vais de mieux en mieux, je suis libre, j’aime mon indépendance, je suis en sécurité… » Faites une liste d’affirmations positives dont vous avez besoin et passez à l’action. ICI

10- Prenez le temps de vous féliciter et de savourer ses petites et grandes victoires sur votre dépendance. Quotidiennement, instaurez un rituel d’écriture, optez par exemple pour un journal de bord afin de tout noter. Cela permet de mesurer le travail accompli, de libérer sa tête, de rebooster sa motivation et de se reconnecter à l’essentiel : Soi !

 

De la dépendance à l’indépendance, c’est à vous maintenant de sauter le pas…

 

 

N’apprends pas à t’aimer au travers du regard de cet autre qui souhaite bien t’aimer. L’amour commence par l’amour-propre car l’amour-propre c’est l’estime de soi ; plus tu t’aimes, plus tu es aimable, mieux tu seras aimé et tu ne manqueras jamais d’amour, le propre de ce que tu attends. LEQDS

 

 

La dépendance affective est comme toute dépendance, elle est un véritable poison

Prenez soin de vous et surtout apprenez à vous aimer. S’aimer c’est aussi savoir se respecter sans avoir à se remettre toujours en question ou à se justifier ; faites-vous confiance !

La dépendance affective est un cercle vicieux qui ne fait qu’étourdir, alors pour en sortir, identifiez vos réels besoins et vos envies.

Changez vos habitudes, prenez conscience de votre valeur, quittez votre zone d’inconfort, posez de nouvelles actions, ouvrez-vous au monde, restez vous-même et vivez pleinement vos amours, libre, en équilibre…

*Pour en savoir plus sur notre Programme de développement personnel et rejoindre L’EnQuête de Soi : www.lenquetedesoi.com